Le nouveau recueil de poèmes, « Une pluie sur la termitière », signé par l’auteur Moussa Ndour, a vu le jour au début de cette année, édité chez « Abis éditions ». Dans ce recueil, l’auteur nous convie à une réflexion sur l’amour entre les êtres humains et nous met en garde contre une existence dirigée aveuglément, telle les termitières et leur reine, a-t-on appris de l’APS, directement auprès de l’auteur.
Moussa Ndour, également chargé du bureau enseignement moyen de l’Inspection générale de l’éducation et de la formation (IEF) de Nioro du Rip, nous offre un regard porté sur le destin de l’humanité et nous encourage à nous unir autour de l’amour.
« Lorsque je parle de +Une pluie sur la termitière+, cela évoque une menace qui plane sur la termitière, dans leur monde. De même, les humains sont aujourd’hui confrontés à des agressions, et il est essentiel qu’ils s’unissent en aimant leur espèce, contrairement aux termites qui se laissent guider sans discernement », explique l’écrivain.
Rencontré à l’occasion de la 2ème édition du Festival international de littérature de Dakar (du 26 au 29 juillet), Moussa Ndour nous invite à rassembler nos forces autour de l’essentiel, à cultiver l’amour et à ne pas souhaiter le mal à autrui. Selon lui, il s’agit d’une invitation à aimer de manière réfléchie, sans chercher à nuire, mais plutôt à construire.
Au travers d’une trentaine de poèmes, présents dans ce recueil, l’auteur rend également hommage aux forces de défense et de sécurité qui œuvrent quotidiennement pour la paix dans le pays ainsi qu’aux « blouses blanches ».
Dans un de ses poèmes, il rend hommage à ses collègues enseignants. Moussa Ndour, dont la poésie est participative, s’implique activement dans la vie communautaire, apportant ainsi sa contribution à l’évolution de la société. Bien qu’il écrive depuis quelques années, c’est la pandémie de la Covid-19 qui a accéléré son processus d’écriture. Pendant cette période, il a publié des poèmes sur sa page Facebook, et c’est ainsi que « Une pluie sur la termitière » est né, une compilation de ses nombreux vers.
Pour Fatou Lô Ndiaye, professeur de français au lycée Thierno Saïdou Nourou Tall et auteure de la préface, Moussa Ndour « revisite un monde rythmé d’amour et exempt de vices ». Elle souligne que, grâce à une plume légère mais dense, le jeune auteur idéaliste réinvente un monde empreint d’amour, dépourvu de vices, et ne se contente pas de s’interroger sur sa propre vie, ses inquiétudes, son bonheur, son environnement et son destin. Au-delà de tout cela, il aspire à embrasser la destinée de l’ensemble de l’humanité.
Fatou Lô Ndiaye remarque les nombreuses leçons de vie prodiguées par le poète, cherchant sans doute à exhorter l’être humain à revoir sa manière d’affronter les épreuves de la vie. « Ces leçons se résument essentiellement à l’art d’être, de vivre ensemble et de vivre ensemble en harmonie. Il aspire à faire de chacun un homme, un homme pleinement humain », souligne-t-elle.
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