L’Unesco poursuit l’inscription de sites africains d’exception à son prestigieux Patrimoine mondial. Quatre nouveaux joyaux naturels et culturels du continent viennent d’intégrer la liste lors du comité réuni à Djeddah fin septembre.
Côté nature, le massif forestier congolais d’Odzala Kokoua a été retenu pour sa biodiversité unique. A Madagascar, ce sont les forêts sèches de l’Andrefana qui ont été classées pour leur flore et faune endémiques.
L’Ethiopie voit quant à elle deux sites culturels et naturels distingués : les forêts sacrées de Gedeo et le parc national des monts Balé. Ces espaces permettent de préserver des modes de vie traditionnels menacés.
Enfin, l’inscription du site togolais du Koutammakou a été étendue au Bénin voisin. Ce territoire commun abrite les fameuses maisons-tours des Batammariba. L’île tunisienne de Djerba complète ce nouveau patrimoine africain protégé.
Avec seulement 12% des biens classés situés en Afrique, ces nouvelles consécrations sont essentielles. Elles valorisent la richesse culturelle et écologique du continent. L’Unesco aide ainsi à la sauvegarde de sites fragiles ou méconnus, au nom de leur intérêt universel.
Le Rwanda espère encore voir inscrits cette année des sites commémorant le génocide des Tutsis. La prestigieuse liste du Patrimoine mondial est un outil majeur pour préserver le patrimoine africain. Chaque nouvelle inscription est une victoire pour la valorisation des cultures et de la nature en Afrique.