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Ana Ballo, directrice de RTI Distribution, a lancé un appel fort en faveur d’une synergie d’actions pour améliorer la diffusion des séries africaines. Lors d’un panel intitulé « La diffusion de la série africaine, état des lieux », organisé dans le cadre de la deuxième édition du festival « Dakar Séries » (7-12 octobre), elle a mis en avant les défis et les opportunités d’un secteur en pleine croissance, où la RTI joue un rôle de pionnier.

« Il est essentiel aujourd’hui de favoriser la collaboration, de développer un modèle économique solide et de miser sur des plateformes locales diffusant du contenu local, en partenariat avec les diffuseurs régionaux, » a-t-elle déclaré. Selon Mme Ballo, maîtriser les outils de diffusion africains est crucial pour conquérir le marché continental avant d’envisager une expansion plus large.

« Il est essentiel aujourd’hui de favoriser la collaboration, de développer un modèle économique solide et de miser sur des plateformes locales diffusant du contenu local, en partenariat avec les diffuseurs régionaux, » Mme Ana Ballo, directrice de RTI Distribution

Elle a également souligné l’importance de ne pas se sentir en concurrence avec des géants mondiaux comme Netflix ou Amazon. « Le véritable marché est ici, en Afrique. Dans cinq ans, ce marché sera encore plus stratégique. Nous devons donc commencer dès maintenant à nous imposer comme acteurs locaux, produire intelligemment et adopter une approche économique à coût maîtrisé, » a-t-elle expliqué.

Ana Ballo a aussi mis en avant la nécessité d’adapter et de doubler les productions nigérianes ainsi que d’autres œuvres provenant des pays anglophones d’Afrique. Elle a cité la série ivoirienne à succès « Ma famille », qui pourrait être retravaillée en anglais par la chaîne Showmax, dirigée par le producteur nigérian Victor Sanchez Aghahowa, présent lors de la discussion. « Cela pourrait très bien fonctionner. Des œuvres comme ‘Les Bobodioufs’ (série burkinabé) ont un potentiel énorme sur les marchés anglophones, » a-t-elle ajouté.

Cette vision a été soutenue par Victor Sanchez Aghahowa, qui a appelé à une mise en réseau entre producteurs africains et à des coproductions entre acteurs du continent pour renforcer l’industrie audiovisuelle africaine.

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