La 7ᵉ édition du Festival international du court métrage de Dakar, communément appelé « Dakar Court », a été officiellement lancée lundi à l’Institut français de Dakar. Cet événement, devenu une référence pour les jeunes réalisateurs sénégalais, a été salué comme une « vitrine incontournable » par le secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, Bakary Sarr.
Dans son discours d’ouverture, M. Sarr a souligné l’importance de ce festival pour la promotion du cinéma et de la culture au Sénégal :
« Ce festival est un véritable événement phare. Il reflète la richesse de notre diversité culturelle, le dynamisme de notre industrie cinématographique et la créativité sans limite de nos jeunes réalisateurs. »
L’État du Sénégal, a-t-il rappelé, met en place divers dispositifs de financement, de formation et d’accompagnement pour soutenir les jeunes talents. Selon lui, « Dakar Court » doit être un catalyseur de collaborations et d’échanges entre les cinéastes du monde entier.
Le thème choisi cette année, « Cinéma et musique », met en lumière l’interaction profonde entre ces deux arts. Bakary Sarr a insisté sur le rôle de la musique dans le cinéma contemporain :
« De plus en plus, la musique devient un personnage à part entière, enrichissant le récit et le rendant plus immersif. »
Une table ronde dédiée à ce thème se tiendra jeudi, offrant un espace de réflexion pour les cinéastes et musiciens.
Cette édition a également rendu hommage à des figures emblématiques du 7ᵉ art. Le cinéaste sénégalais Ousmane William Mbaye a été célébré pour son film « Fer et verre », un portrait de la plasticienne sénégalaise Anta Germaine Gaye. De plus, un hommage spécial a été rendu à la cinéaste franco-belge Agnès Varda, avec la projection de son film « Uncle Yanco », un reportage touchant sur son oncle, le peintre Jean Varda.
Cette année, la compétition officielle présente 11 courts métrages, auxquels s’ajoutent quatre films d’école. Un focus sur le court-métrage colombien enrichit également la programmation, renforçant la dimension internationale de l’événement.
Le président de Cinémarekk, Moly Kane, a annoncé un projet ambitieux : la construction de la Maison du court métrage à Pikine, qui pourrait servir de modèle à d’autres localités au Sénégal.
Le directeur de l’Institut français de Dakar, Laurent Viguié, a salué « Dakar Court » comme un modèle structurant pour l’avenir du cinéma africain :
« Ce festival est un laboratoire où naissent des collaborations et des idées novatrices pour le cinéma de demain. »
En conclusion, cette 7ᵉ édition de « Dakar Court » confirme le rôle central de Dakar en tant que plateforme culturelle et cinématographique panafricaine.
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