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La Fashion Week parisienne dédiée à la mode masculine du samedi 20 janvier a vu Balmain et son directeur artistique, Olivier Rousteing, être critiqués plutôt que salués. Les accusations de plagiat émanent de Sarah Diouf, créatrice de bijoux sénégalaise, dont les créations de la marque Tongoro ont déjà reçu l’approbation de célébrités telles que Beyoncé et d’autres.

L’Accusation sur Instagram

Sur son compte Instagram, le dimanche 21 janvier, Sarah Diouf pointe du doigt « la similitude visible d’une pièce présentée » lors du défilé avec une création de sa marque Tongoro. Cela soulève la question du plagiat et de l’originalité dans le monde de la mode.

Le Bijou en Question

Le bijou en question, fin, doré et longiligne, qui divise symétriquement le visage du célèbre mannequin Naomi Campbell, ressemble étrangement à celui conçu par Sarah Diouf. Ce bijou, comme mentionné dans notre article de 2019 sur le travail de la créatrice, est inspiré du maquillage traditionnel porté par certaines femmes Wodaabe, un peuple présent au Sénégal.

il s’agit d’un événement difficile et douloureux, remettant en question une fois de plus le regard réel que les marques occidentales prétendent avoir envers la créativité africaine tout en se disant ouvertement ’inspirées’ par elle. Encore combien de temps ?

Sarah Diouf

La Réaction de Sarah Diouf

Pour Sarah Diouf, cette situation est un « événement difficile et douloureux » remettant en question la prétendue appréciation des marques occidentales envers la créativité africaine, alors qu’elles se disent ouvertement « inspirées » par elle. Elle souligne le besoin d’un changement dans cette dynamique et interroge sur la durée de cette pratique.

Le Contexte du Défilé

Les critiques de Sarah Diouf sont d’autant plus percutantes que le défilé d’Olivier Rousteing était censé être une ode à la « blackitude », au voguing, et à la sape, un mouvement culturel et vestimentaire originaire de Brazzaville, au Congo. Ce mouvement est porté par des dandys en costumes élégants et colorés.

À l’heure actuelle, Olivier Rousteing, styliste de 38 ans et directeur artistique de Balmain depuis douze ans, n’a pas encore répondu aux accusations. Cette polémique survient plusieurs mois après le vol d’une grande partie des pièces de la précédente collection, avec six hommes arrêtés récemment.

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