Le festival de film-documentaire de Saint-Louis a pris fin samedi dernier, après avoir ouvert ses portes le mardi 2 mai. Cette année, la sélection était composée de dix-huit films provenant de dix-sept pays différents, dont trois étaient sénégalais. Les œuvres sénégalaises sélectionnées sont «Gaad» d’El Hadj Demba Dia et Mamadou Khouma Guèye, «La vie de ma mère» de Maïram Guissé et Lydia Decobert, et «Yaram» de Moussa Ka.
Selon Enquête, qui a présenté les dix-huit films du festival dans son édition de vendredi dernier, «Gaad», qui porte le nom du village abritant les Industries chimiques du Sénégal (ICS), aborde les «conséquences négatives de l’extraction des minerais». Le film montre comment l’exploitation minière peut affecter l’environnement et les communautés locales.
«Yaram» raconte l’histoire d’une jeune fille du même nom qui commence une nouvelle vie avec sa famille au milieu d’un «camp de réfugiés climatiques». Ils ont été chassés de la Langue de Barbarie, à Saint-Louis, par la houle qui a englouti les habitations. Le film soulève des questions importantes sur les changements climatiques et leurs impacts sur les populations vulnérables.
Avec «La vie de ma mère», Maïram Guissé et Lydia Decobert explorent l’histoire de Fatimata, la mère de la narratrice. Le film pose la question «qui est (cette) femme qui, sa vie durant, a conquis son espace de liberté». Le film est une plongée dans un univers inconnu pour beaucoup de gens et offre une perspective intéressante sur la vie des femmes sénégalaises.
Le festival de film-documentaire de Saint-Louis est un événement important pour la promotion du cinéma africain et la mise en avant des talents locaux. Les trois films sénégalais sélectionnés cette année ont démontré une fois de plus la qualité et la diversité de la production cinématographique sénégalaise.